vendredi 22 juin 2007

Message de Ségolène Royal à propos de ses récentes déclarations sur les 35h et le SMIC à 1500 euros.




"J'observe toutes les polémiques qui tournent autour de mes récentes déclarations sur les 35 heures ou le SMIC à 1500 Euros.

Ces déclarations ne sont pourtant pas nouvelles.

Elles n'ont pas été faites de manière unilatérale, mais lors d'une émission politique en réponse aux questions d'un journaliste.

Ma conception de la politique, c'est de répondre clairement, sans détour, aux questions qui me sont posées. C'est ma liberté de parole et j'entend l'utiliser tant que ces questions, ces débats portent sur des sujets de fond. Je ne me suis jamais livrée et ne me livrerai pas davantage aujourdhui à des attaques personnelles. Je souhaiterai que cette règle s'applique à tous. Et que le débat dont nous avons besoin, porte exclusivement sur le fond.

Les observations que j'ai faites sur le Smic ou sur les 35 heures sont des exemples parmi d'autres du bilan idéologique qu'il nous faut dresser pour aborder la rénovation. D'ailleurs, les syndicats étaient eux memes très réservés sur ces 2 mesures qui doivent faire l'objet d'une négociation avec eux dans un cadre plus large sur le pouvoir d'achat, les salaires et l'emploi tel que prévu dans le projet socialiste et dans le pacte présidentiel (Conférence nationale sur la croissance, les salaires, et l'emploi).

La gauche doit etre capable de mettre en cause ses dogmes et les formules toutes faites sans que cela ne suscite, immédiatement, des polémiques peu propices au débat".

"Le mini-traité n'est qu'une mini-ambition pour l'Europe, et il doit être amélioré."


Message de Ségolène Royal suite à sa rencontre avec Nicolas Sarkozy.




"J'ai été conviée dans le cadre d'un large tour d'horizon de consultations par le Président de la République à la veille du Conseil Européen.

Ces consultations ont concerné l'ensemble des chefs de partis ainsi que plusieurs personnalités politiques, comme Jacques Delors et Simone Weil.

Je me suis interrogé sur le fait de m'y rendre.

Apres consultation du Premier secrétaire du PS et dans le cadre d'un fonctionnement démocratique, j'ai décidé d'accepter l'invitation du Président de la République.

Voila ce que je lui ai dit".



La rencontre s'est déroulée dans un "climat studieux". Ségolène Royal, explique en effet qu'elle a "tenu" à ce que la conversation porte uniquement sur la question européenne et non pas sur la politique française :"Je m'en suis tenue à l'Europe". Elle précise avoir voulu "éviter toute digression". "Je respecte les institutions, il y a un sujet à l'ordre du jour, j'évoque ce sujet et lorsque la conversation vient sur d'autres sujets, je reviens sur celui à l'ordre du jour".

Ségolène Royal a demandé à M. Sarkozy que soient intégrés au traité simplifié trois éléments qu'elle estime être des "valeurs fondamentales": l'intégration au traité de la charte des droits fondamentaux, le fait que l'harmonisation fiscale - "une arme contre les délocalisations" -, puisse être tranchée à la majorité qualifiée, et l'instauration également de la règle de la "majorité qualifiée sur les questions concernant l'environnement et le climat".

"Je ne vois à l'heure actuelle aucune de ces trois ambitions dans le mini-traité et donc à ce stade je considère que le mini-traité n'est qu'une mini-ambition pour l'Europe, et il doit être amélioré", indique Ségolène Royal à l’issue de l’entretien.

dimanche 17 juin 2007

Segolene Royal au soir du second tour des legislatives





Ségolène Royal : intervention Melle au soir du 2ème tour - kewego
Ségolène Royal : intervention Melle au soir du 2ème tour - kewego

Ségolène Royal tient à préciser que les informations concernant la séparation avec Francois Hollande sont sorties totalement à son insu.

Ségolène Royal s'est dite "très heureuse du résultat des élections législatives et de la victoire symbolique de Bordeaux. Ma pensée va à ceux qui n'ont pas gagné et je leur souhaite bon courage et persévérance pour la suite".

Ségolène Royal tient à préciser que les informations concernant la séparation avec Francois Hollande sont sorties dans une depeche AFP , totalement à son insu.

Elle s'appuie sur quelques lignes à paraitre dans un livre, mercredi.

Contrairement à l'engagement pris avec les auteurs, selon lesquels il ne devait y avoir aucune action de promotion autour de ces quelques lignes, cette information a été diffusée ce soir. Dans ce livre, pourtant, une seule page est concernée par cette question.

Par ailleurs l'afp a cru bon de rapprocher cette information d'une autre information plus ancienne concernant le prochain congrès. Ce telescopage est particulièrement désagréable et independant la volonté de Ségolène Royal.

Ségolène Royal donnera lundi matin une interview avec quelques éléments d'explication sur sa vie privée. Ce sera son unique intervention sur ce sujet. Enfin, le message commun suivant sera diffusé demain : "Francois Hollande et Ségolène Royal indiquent que pour des raisons personnelles, ils ont décidé de vivre séparément. Ils rappellent, une fois faite cette mise au point, que la vie privée de chacun d'eux est un droit fondamental et qu'il le feront respecter."

vendredi 1 juin 2007

Segolene Royal a Lyon




"Mobilisez-vous!". Aux côtés de trois candidats PS aux législatives qu'elle était venue soutenir, Ségolène Royal a tenté jeudi de faire passer son message de mobilisation sur les marchés de Lyon et de Vaulx-en-Velin (Rhône).

En moins de deux heures en fin de matinée, l'ex-candidate à la présidentielle s'est déplacée dans trois circonscriptions du Rhône: la 4e pour son ancienne porte-parole de campagne Najat Belkacem, la 2e pour Pierre-Alain Muet et la 7e pour le président de la région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne.

Sur chacun des marchés traversés au pas de course, Ségolène Royal a répété la même petite phrase aux habitants et commerçants: "Bonjour, vous connaissez le candidat socialiste dans votre circonscription?". "Ce soutien est essentiel, c'est un grand jour pour moi", glisse la jeune Najat Belkacem, qui aura en face d'elle Dominique Perben (UMP), l'ancien ministre des Transports dans une circonscription traditionnellement à droite. "Najat a la force qui faut pour gagner", souligne pourtant Ségolène Royal.

Quelques poignées de mains, des embrassades, des pauses photos, et la voilà arrivée à la Duchère, quartier sensible de Lyon. "Alors, ça va la Duchère?", a lancé l'ex-candidate à la présidentielle aux habitants venus la voir. Et le maire PS de Lyon, Gérard Collomb, d'enchaîner: "Vous avez été 57% à voter pour Ségolène Royal à la Duchère. Si Pierre-Alain Muet remporte 57% des voix, il est élu!". Des "merci Ségolène!", sont criés ici et là. La ferveur populaire semble toujours présente.

Ségolène Royal veut d'ailleurs "s'appuyer sur cette force" pour "que le mouvement ne s'arrête pas là". "J'appelle tous ceux qui ont voté pour moi à voter pour les candidats socialistes aux législatives", a-t-elle rappelé lors d'un discours tenu face aux 14 candidats PS du Rhône.

Elle a rappelé à Lyon, comme lors de son meeting de mardi soir au Zénith à Paris, qu'il fallait une opposition "forte, vigilante, offensive, imaginative" par rapport à la politique de Nicolas Sarkozy qui va provoquer "un creusement des inégalités à travers les projets fiscaux", selon elle. Il y aura "des avantages fiscaux pour quelques-uns mais une franchise médicale pour tous!", a-t-elle critiqué.

La présidente de la région Poitou-Charentes a ensuite pris la route de Privas (Ardèche). Là, elle a ironisé sur ceux affirmant que ce n'est plus la peine d'aller voter face à la vague bleue attendue. "Eh bien moi, je vous propose la vague blanche!", a-t-elle lancé. "Sans référence historique aucune, pas de malentendus. Voilà, la vague blanche, c'est une vague qui se lève, qui continue et puis c'est une vague aussi de toutes les couleurs. Ce n'est pas d'une vague bleue dont nous avons besoin, mais une vague blanche, une vague de toutes les citoyennetés, de toutes les consciences", a-t-elle poursuivi, sans citer la couleur rose. Mme Royal s'est rendue après à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) pour y tenir une réunion publique. AP

"A chaque projet de la droite, opposer un contre-projet




Ségolène Royal a commenté vendredi à Marseille les projets de la ministre de la Justice Rachida Dati visant à abaisser la majorité pénale à 16 ans, reprochant au nouveau gouvernement d'aller vers le "tout carcéral".

"Nous attendons des mesures urgentes sur la question des jeunes, et notamment de l'emploi. Là, on ne voit rien à l'horizon. On entend parler de l'abaissement de la majorité pénale pour les jeunes de 16 ans; ce qui est plus urgent pour empêcher la délinquance, c'est de donner du travail aux jeunes et la réussite scolaire".

L'abaissement de la majorité pénale, "c'est le tout carcéral, ca veut dire qu'à 16 ans, la solution ce sera la prison et non plus la prévention ou l'éducation. Comment ne pas voir qu'une école qui ouvre c'est une prison qui ferme!".

Le gouvernement est en train d'"agiter aujourd'hui une nouvelle loi sur la pseudo prévention de la délinquance, une nouvelle loi répressive par ceux-là mêmes qui ont eu cinq ans pour régler ce problème".

Une opposition constructive, lucide et déterminée

Ségolène Royal a promis "une opposition constructive, lucide et déterminée", affirmant qu'à l'Assemblée nationale, chaque proposition de la droite devra trouver en face d'elle "un contre-projet" prouvant qu'existent "des alternatives".

"Pour chaque proposition de la droite, il appartiendra à la gauche moderne d'opposer à chaque fois un contre-projet pour que les Français comprennent qu'il y a des alternatives aux projets de Nicolas Sarkozy".

"Voilà la nouvelle opposition qu'il faudra mettre en place. Bannissons les aigreurs, les mots qui font mal. Ce qu'attendent les Français, ce ne sont pas les petites phrases mais une alternative crédible".

Ségolène Royal a appelé les Français à avoir conscience de ce que prépare le nouveau gouvernement, comme la franchise médicale qui "va frapper les personnes âgées de plein fouet".

"C'est maintenant qu'il faut ouvrir les yeux, c'est maintenant qu'il faut mettre en place des garde-fous", car "sous le masque de la bienveillance universelle, les bras ouverts à tous, figure imposée qui ne durera que le temps des élections legislatives, on voit comment (le gouvernement) va s'y prendre".

Selon la députée des Deux-Sèbres, "faire obstacle à toutes les promesses qui ont été faites au Medef, voilà l'enjeu des législatives".

Elle s'en est prise au contrat de travail unique, "finalement une généralisation du CPE". "On peut leur faire confiance, ils vont la réaliser cette promesse, sans la sécurité sociale professionnelle"

"Un groupe parlementaire fort, c'est une gauche forte, créative, et qui continue le mouvement de rénovation".

Ségolène Royal à Privas


Depuis Privas, Ségolène Royal a demandé jeudi à ses électeurs du 6 mai de "se remettre en mouvement", contre les projets gouvernementaux qui "creusent les inégalités" et pour "imaginer la gauche de demain".

Pour Ségolène Royal, le scrutin des élections législatives ne sera "pas mauvais" pour le PS, dont l'effectif des députés pourrait progresser "un peu".

Depuis le début de la semaine, Ségolène Royal multiplie les déplacements. Elle s'est arrêtée jeudi à Lyon, devenue un bastion "ségoléniste" au PS autour du maire Gérard Collomb, et devait achever sa journée à Digne, chez son ex-directeur de campagne Jean-Louis Bianco, candidat à sa réélection.

A Privas, Mme Royal s'est souvenue de l'affluence lors de sa première réunion publique en mars 2006.

"Esprit de Privas, es-tu là ? Tout est parti de Privas, donc tout redémarre de Privas", a-t-elle déclaré devant 500 personnes.

"Tout ce que j'ai accumulé comme énergie, je vous le rends et le mets à votre disposition pour vous remettre en mouvement. Ne restez pas chez vous et mobilisez-vous bien.

Ce qui se prépare, c'est un creusement des inégalités" : baisse des impôts des plus fortunés, franchise médicale et hausse de la TVA "pour tous".

A "la vague bleue" prédite par "les relais médiatico-financiers et sondagiers qui matraquent tous les jours", Ségolène Royal a demandé à ses électeurs de substituer "une vague de toutes les couleurs.

Un groupe parlementaire fort, c'est une gauche forte qui se renouvelle, créative, qui réfléchit aux dogmes dont elle a parfois été prisonnière et qui continue le mouvement de rénovation engagé lors de la campagne présidentielle" .

Pour Ségolène Royal, il s'agit maintenant d'"imaginer la gauche de demain, celle qui préparera des victoires". Elle veut aussi "structurer des contre-pouvoirs avec les élus" grâce à l'internet.

"Continuez à venir à Désirs d'avenir, venez au Parti socialiste. L'heure est venue de faire un parti de masse" .

Sur la situation au sein du PS Ségolène Royal a réaffirmé lundi qu'elle "ne s'interdit rien" et qu'elle n'entend pas "se précipiter", ni s'engager dans "des affrontements". Elle veut garder toute sa liberté et ne pas "être sous pression de qui que ce soit".

Segolene Royal sur LCI:Venez voter. Nous avons besoin d’une respiration démocratique





Ségolène Royal : invitée du matin, LCI, Christophe Barbier - kewego
Ségolène Royal : invitée du matin, LCI, Christophe Barbier - kewego

Segolene Royal:Je lance un appel pour créer une opposition nouvelle, la plus large possible

Ségolène Royal au Journal de 20 heures de France 2





Ségolène Royal était, lundi 28 mai, l'invitée du Journal télévisé de France 2.

Pour sa première apparition télévisée depuis le second tour des élections présidentielles, Ségolène Royal a lancé un appel à tous les électeurs pour créer une opposition nouvelle.

"C'est un moment très important dans la vie démocratique les élections législatives. Parce qu'il s'agit de mettre en place des contre-pouvoirs, de mettre en place une opposition nouvelle sans esprit de revanche, mais aussi sans fatalisme. Nous devrons construire cette opposition nouvelle chargée à la fois de surveiller, de proposer et aussi de s'opposer."

Ségolène Royal jugera le Président de la République « sur les actes ». Elle souligne « que ce l’on voit sur un certains nombre de réformes qui sont engagées, c’est d’abord leur côté injuste et leur dangerosité », en citant le bouclier fiscal, la remise en cause du contrat de travail et les franchises médicales.

Ségolène Royal croit "qu'il y a des décisions qui devraient être prises très rapidement dans des domaines qui ne relèvent pas du pouvoir législatif". Ségolène Royal a cité comme exemples celui de l'hôpital et celui des OGM.

"On sait qu'il y a un certain nombre de besoins très aigus dans l'hôpital, dans les structures qui accueillent des personnes handicapées ou des personnes âgées. Moi, je veux qu'avant le premier tour des élections législatives des décisions concrètes soient prises pour que les engagements pris soient rapidement tenus".

Sur les OGM, Ségolène Royal "souhaite qu'il y ait un moratoire sur les OGM. L'Allemagne vient de prononcer ce moratoire parce qu'il y a un problème et donc le principe de précaution doit être apporté si l'on veut protéger à la fois l'environnement, mais aussi l'alimentation, donc la santé publique